
Algérie – Dans une première déclaration sur les changements opérés par les autorités turques dans les procédures de délivrance de visa pour les algériens, le ministre des Affaires Etrangères Sabri Boukadoum, a donné hier la réponse algérienne à cette démarche.
Répondant à une question du quotidien arabophone Ennahar, le ministre indique d’entrée que son département n’a été « ni consulté, ni avisé » de cette décision turque. « Tous les pays sont libres de prendre les décisions qui lui conviennent et l’Algérie prendra les siennes », a-t-il déclaré.
En l’occurrence, précise Sabri Boukadoum, « nous appliqueront la loi de réciprocité ». « Nous n’avons rien à perdre », dit le ministre qui s’exprimait en marge de l’ouverture de la cession parlementaire ordinaire pour l’exercice 2019-2020. D’autant que la Turquie a « des investissements et des projets en Algérie ».
Durcissement et limitation du visa électronique
Rappelons que la Turquie a fait savoir au courant de cette semaine écoulée, avoir décidé de durcir davantage les conditions d’octroi de visa pour les Algériens. Ainsi, à partir du 1er octobre 2019, le visa C1 (pour les personnes âgées entre 18 et 35 ans) sera « totalement annulé ».
Par contre, à compter de la même date, le visa B1 (pour les personnes âgées de moins de 18 ans et de plus de 35 ans) sera toujours délivré, sous réserve de répondre à un certain nombre de conditions. Le postulant devra avoir « un visa ou une résidence en cours de validité pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou l’espace Schengen ». Celui qui ne remplit pas ces conditions «va devoir faire une demande de visa (vignette sur passeport) auprès des services consulaires de l’ambassade de Turquie en Algérie».
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