Révélations. La BNA et les dettes de 1200 milliards d’une moulinerie privée : l’histoire d’un hold-up sous le sceau de la légalité --واد كنيس الجديد

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الخميس، 14 نوفمبر 2019

Révélations. La BNA et les dettes de 1200 milliards d’une moulinerie privée : l’histoire d’un hold-up sous le sceau de la légalité --واد كنيس الجديد


Voici l’histoire rocambolesque des produits hors exploitation sans doute les plus juteux de l’histoire de l’industrie de la minoterie en Algérie. Incontestablement l’un des rares secteurs opérant dans un environnement concurrentiel caractérisé par le tassement des marges ! Le lobying exercé par l’un des associés occultes d’une des plus modernes minoteries des années 2000, tirant profit de son rang dans le gouvernement pour promulguer un décret célèbre exhortant les Banques publiques à ne pas s’investir dans le financement de  l’industrie de la minoterie jugée en surcapacité par rapport aux besoins nationaux, n’a pas suffi à juguler la concurrence et à comprimer les charges !

Comme si l’activité n’était pas assez rentable,  il fallait être constamment à la quête de leviers pour assurer des compléments de revenus. Le meilleur moyen pour les managers de MOLINO GRANI, puisque c’est de cette société qu’il s’agit était de saisir toutes les opportunités qui se présenteraient en cette période d’ouverture économique, et en la matière la faillite de la jeune Banque privée du groupe Khalifa ne pouvait mieux tomber.

Sans doute que la connotation italienne du diagramme de la société devait inspirer aux dirigeants de cette minoterie plus que l’imprégnation des traditions industrielles transalpines, la tentation de se mouvoir dans les pratiques opaques de la profonde Sicile !

En très peu de temps, notamment durant l’exercice 2006, le chiffre d’affaires devait connaître une progression exponentielle grâce, devait-on croire à l’époque à une politique commerciale agressive,  caractérisée par des usances avantageuses accordées aux clients.  Bien nombreux ceux qui payaient par chèques KHALIFA,  qu’à cela ne tienne, MOLINO disposait auprès de sa banque BNA d’un forfait d’escompte de chèques où les appoints tirés sur Khalifa Bank n’étaient aucunement exclus, malgré les signes annonciateurs de la faillite prochaine de la première Banque privée !

Comme une portion importante des clients de MOLINO étaient de la vallée et localités environnantes de la Wilaya de Bejaia, les chèques qui venaient en règlement de leurs transactions étaient acheminés sur l’agence principale de la BNA de la rue Tobbal pour procéder à leur recouvrement… Dilemme toutefois, l’agence en question ne pouvait dénouer les flux de transactions avec Khalifa Bank qui n’était pas admise en chambre de compensation. Il faudrait souligner qu’à l’époque le système de compensation se déroulait en mode manuel, journellement sous l’égide de la chambre de compensation située dans les locaux de la Banque d’Algérie. Khalifa Bank n’y était pas admise pour des raisons liées à son agrément. Alors comment faire pour transformer les flux et dénouer les positions transactionnelles ? Un système de règlement fut vite trouvé qui reposait sur un échange manuel en dehors des séances de compensation organisées au sein de la Banque d’Algérie, qui échappait par voie de conséquence à sa supervision et son autorité. Ce système était appelé échange manuel et les consignes faisaient que l’un des impératifs majeurs qui présidaient aux opérations de portefeuille soient respectés, à savoir notamment les principes de trésorerie diligente et de sécurité. Point d’attente, point de retards coûteux au plan de trésorerie, ainsi :

  • Un système de traçabilité est adopté où les chèques remis à Khalifa devaient être consigne sur un bordereau, photocopies pour éliminer tout risque de perte,
  • Les remises de la séance sont soit règles ou bien restitué lors de la séance qui devait suivre, donc point d’instance ! Et les chèques payés voient leurs montants soldés par un chèque tiré sur la trésorerie de Khalifa Bank,

Malheureusement, les précautions envisagées par ce système se sont avérées insuffisantes, car à l’évidence, des dérives ont été enregistrées qui rendaient le système inopérant, voire générateur de risques.

Sans s’attarder davantage sur les affinités techniques des opérations de règlements, il était navrant que des entorses étaient commises qui nourrissaient l’accroissement des risques et devaient par la suite déboucher sur des opérations de fraude, matérialisées par la disparition de chèques. C’est ainsi que, l’encours global d’échanges prenant de plus en plus de proportions en véritable effet boule de neige, le jour où il fallait tirer au clair la situation de règlement entre les deux banques, le solde était défavorable à la BNA sans pour autant qu’elle puisse récupérer les chèques impayés à l’effet de les contrepasser au débit des comptes des cédants, dont le plus gros revenait à MOLINO !

Devant cette situation, des instructions émanant de la Division compétente de la BNA à Alger ont été notifiées à l’agence à l’effet de débiter les cédants des chèques non honorés par Khalifa en les restituant aux agences présentatrices, donc aux cédants, à l’appui de fiches de remplacement de chèques.

S’ensuivit alors un procès dont le dispositif du verdict condamnait la BNA à prendre en charge le préjudice tant que la Banque n’était pas apte à restituer les vignettes chèques originales, car selon le verdict les cédants ont été privés de leurs instruments de créances leur permettant d’exercer leurs droits de recours consacrés et reconnus par la loi.

C’est ainsi que le volume des impayés de l’ordre de 1,2 Milliards de Dinars, conséquence de la non maîtrise d’opérations basiques de recouvrement de chèques dont la rémunération ne devait générer que 100 Dinars par appoint, a été comptabilisé dans un compte d’ordre – anti chambre comptable des pertes – intitulé  » Valeurs égarées, détournements  » où il gît jusqu’à ce jour, sans aucune perspective de récupération !

Et pourtant, une piste s’offrait à la Banque, à partir de l’analyse des flux transactionnels et de leur composante,  dont le risque maximum ne devait porter que sur les volumes des transactions d’une semaine, loin du préjudice final, pour établir l’escroquerie à la Banque et l’entente tireur – tirés ( Donc MOLINO et ses clients)  pour soutirer à la Banque qui agissant selon les termes d’un mandat de recouvrement et nullement comme acquéreur ( Endossement pignoratif et nullement translatif de propriété !)  pour lui soutirer donc des fonds indûment et à l’issue d’une procédure judiciaire où les intérêts de la Banque n’avaient guère été défendus comme il se devait.

Une autre piste qui devait aider à rendre justice à la Banque, la rétablir dans son bon droit et prouver les manoeuvres frauduleuses dont elle a été victime, certainement par le fait personnel de quelques un de ses employés qui auraient participé à  la perte des chèques ou à leur destruction, était l’approche fiscale qui devait s’atteler à amener MOLINO GRANI à prouver, d’abord la comptabilisation de toutes les transactions matérialisées par les chèques objet du litige, leur fiscalisation aussi bien sous l’angle déclaratif des G 50 mensuels, que le paiement des redevances qu’elles devaient générer au fisc !

C’était la seule possibilité de mette à nu les éléments de la grande arnaque à la Banque qui depuis, prend son mal en patience et rechigne à traiter comme il se doit ce préjudice faramineux, aussi bien en termes propres du moment qu’il s’agit de plus de un milliard de Dinars, en monnaie constante de 2006,  qu’en termes relatifs par rapport à la rentabilité estimée des opérations qui les ont occasionné.

Malheureusement, les personnes qui avaient à coeur de rétablir toute la justice dans cette affaire, ont été soit mises à la retraite ou mutées.

Aujourd’hui, à la faveur du mouvement populaire et de l’élan de justice qui anime tous les citoyens, il est encore possible de tirer au clair l’écheveau de cette affaire et d’identifier les propriétaires occultes de MOLINO GRANI et tous ceux qui en tiraient profit, abusivement.

Un éclairage substantiel devrait être permis par une approche de ce dossier sous un autre angle à savoir celui des quotas de matières premières, donc à partir des informations, relations et avantages au niveau de l’OAIC. Il s’agir là d’un travail titanesque mais nullement impossible mais qui, nous sommes certains, ferait pâlir le préjudice de Un milliard de Dinars en état de latence sur les livres de la BNA, pour mettre à jour des préjudices encore plus incroyables !

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