Algérie – En Algérie, tout le monde s’accorde pour dire que la vie politique a considérablement régressé. Des femmes et hommes, ayant fait une entrée brusque, le plus souvent par enchantement, dans le domaine, ont trop rapidement gravi les échelons.
Habituées des plateaux de télévision depuis l’ouverture du champ audiovisuel, ces nouvelles personnalités sont devenus familières. Faute de s’illustrer par leur brio, elles le font cherchant à créer le buzz par une méthode simple, mais ô combien efficace : débiter toutes les insanités et inepties qui puissent exister.
Naima Salhi, députée et présidente du microscopique Parti de l’équité et la proclamation (PEP), en fait sans doute partie. Son discours bourrue, voire indigeste, est connu de tous. Sa prédilection est de porter atteinte à la composante amazighe du pays. Elle se sert donc, à volonté, des registres de la haine pour attaquer les Kabyles et toute personne qui oserait se porter solidaire.
Pensant s’inscrire dans l’air du temps, la députée Salhi se tourne de plus en plus vers les réseaux sociaux pour tirer à boulets rouges sur tout ce qui bouge. Sur Facebook, elle publie plusieurs messages quotidiennement. Dès que l’occasion le permet, elle lance un direct pour s’adresser à ses partisans, faut-il le rappeler, peu nombreux. Heureusement d’ailleurs !
Alors que le pays entier attend des propositions crédibles et constructives de tous ses enfants pour sortir de l’impasse, la femme politique s’efforce à jouer au dangereux jeu du clivage. Le cocasse de l’histoire c’est que parfois elle essaie de le faire de la manière sympathique. En tout cas, c’est ce qu’elle pense !
Hier samedi, Naima Salhi a encore franchi le rubican de la décence. En plein direct et pendant qu’elle parlait des affaires courantes de l’Algérie, celle qui dit être mieux que la présidente croate, Kolinda Grabar-Kitarović, a mis un filtre. Ce dernier est généralement, si ce n’est tout le temps, réservé aux adolescents qui aiment s’amuser dans cet espace virtuel.
Naima Salhi a choisi pour son discours, très sérieux, les moustaches et les oreilles d’un chat. Catwoman version algérienne…
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