Algérie – Il avait été limogé en 2014 par le Président Abdelaziz Bouteflika, mais il avait été maintenu « clandestinement » à son poste par le frère-conseiller Said Bouteflika.
Mohamed Rougab, Secrétaire particulier influent auprès du Président de la République, a été informé hier, samedi 20 avril, par El-Okbi Hebba que le Chef de l’Etat Abdelkader Bensalah avait mis fin à ses fonctions.
Selon une source proche de la Présidence souhaitant garder l’anonymat, la raison du limogeage de Mohamed Rougab est liée à la promotion, par ses soins et sans en informer le Chef de l’Etat, de trois cadres de la Présidence, dont Assia T et Hassan Y.
L’annonce du limogeage de Rougab hier a suscité moult interrogations, d’autant plus qu’officiellement ce dernier n’est plus en fonction depuis 2014. Selon notre source, Abdelaziz Bouteflika a bel et bien limogé Mohamed Rougab en 2014, après un rapport du DGSN de l’époque, Abdelghani Hamel, sur la construction, dans des conditions opaques, d’un imposant immeuble, en face de l’appartement de la famille Bouteflika. C’est, selon nos informations, Said Bouteflika, frère et conseiller du Président, qui l’avait maintenu de manière « clandestine » à son poste, malgré le limogeage.
Par ailleurs, Mohamed Rougab a facilité les affaires à ses enfants, profitant d’un poste très influent. Il a notamment permis à ses enfants de devenir les leaders de l’événementiel et de la publicité via les sociétés Allégorie et Fifty4, qui s’occupent de la publicité des plus grandes entreprises algériennes et multinationales. L’éviction du père facilitateur présage-t-elle donc la chute de l’empire d’influence des enfants ?
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