Algérie – Le Front des forces socialistes connait une crise sans précédent caractérisée par des violences et des accusations entre ses cadres dirigeants. Hier jeudi, le siège du parti à Alger a connu un autre épisode de cette série qui commence à durer.
Des hommes munis « d’armes blanches, bombes lacrymogènes, sabres, manches à pioches …, se sont introduit à l’intérieur du siège national du parti, en sommant, sous la menace d’agression, les militants présents de quitter les lieux » indique ce vendredi un communiqué du FFS.
Selon le même communiqué, les agresseurs « conduit par Lounes Moussi, un militant de la section de Draâ Ben Khedda (dans la wilaya de Tizi Ouzou) » ont essayé de s’en prendre physiquement à « la personne du membre de l’instance présidentielle, madame TAIATI HAYET devant les cadres du parti qui ont pris sa défense ».
Face à cette attaque, les auteurs du communiqué ont affirmé que les militants présents au siège « ont été contraints » de le quitter. Ils ont assuré également avoir contacté la police dont la réaction était « passive ». « La police a été alertée par les cadres du parti, cependant leur réaction a été passive malgré la gravité des actes constatés » ont-ils déploré.
Et d’ajouter, « La détermination, la solidarité et l’engagement des militants ont permis la récupération du siège a 03 H 30 de la matinée du 19 avril 2019 ».
Dans ce contexte, les membres de l’instance présidentielle du FFS ont accusé Ali Laskri, l’ex coordinateur de l’instance présidentielle du parti, d’être derrière cette attaque. « Le FFS considère que cet acte criminel est commandité par ALI LASKRI révoqué par le conseil national du 13 avril 2019 et lui porte toute la responsabilité », a dénoncé le communiqué.
Enfin, le FFS a indiqué se réserver « le droit de prendre les mesures juridiques appropriées à l’encontre des responsables de ces actes ».
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